Live Report : BIOHAZARD à Paris (La Machine du Moulin Rouge)

Live Report : BIOHAZARD à Paris (La Machine du Moulin Rouge)

Encore une soirée organisée par Garmonbozia, Biohazard à la Machine du Moulin Rouge en ce 11 juin. Et c’est à 20:55 que le groupe envahit la scène avec rage et vigueur. La rage qu’il a toujours et qu’il a toujours eu, mais surtout avec ce lineup originel qui nous a offert le meilleur du hardcore new yorkais pendant 4 décennies. Le rendez-vous était donné depuis un moment aux fans de toujours et à ceux plus récents, et qui ont répondu présent et en nombre pour cette soirée parisienne.

Le groupe entame son set avec deux classiques rythmés, à savoir « Shades of Grey » et « What Makes Us Tick« . Bien entendu, le pit explose comme à la grande époque et dès les premiers accords. Sur scène et dans la fosse ça saute de partout et le public n’hésitera pas à monter sur scène pour des slams plus ou moins réussis. On peut s’accorder pour dire qu’on a vu mieux à la grande époque ! Mais quelle plaisir de retrouver également cette ambiance ! 🙂

Cette machine bien huilée qu’est Biohazard, et qui continue à nous balancer ses hits, ne laisse aucun répit aux fans qui sont au comble du bonheur. « Tales From the Hard Side« , « Urban Discipline« , ou encore « Black and White and Red All Over« , comment ne pas résister à l’envie d’hurler sa joie. C’est intense, énergique, le public est bouillant, tout comme le sont les 4 new yorkais. Le groupe est totalement décontracté sur la scène de la Machine du Moulin Rouge, échangeant des sourires et frappant dans les mains tendues au pied de la scène. Comme à son habitude Biohazard échange avec le public, l’aide même à monter sur scène pour qu’il puisse se lancer ensuite dans la foule compacte des premiers rangs. Biohazard profite aussi du moment entre les morceaux pour partager quelques anecdotes. Billy Graziadei va nous raconter que lors d’une tournée n’ayant plus d’argent pour s’acheter à manger, le groupe va voler du pain dans une station essence. Il ira quelques années plus tard rembourser sa dette ! Eh oui, les débuts de carrière sont souvent difficiles dans ce milieu, et c’est donc important de supporter tous les groupes qui démarrent.

Les rythmes sont soutenus, le groupe se donne à fond pour offrir le meilleur show possible. En façade la basse est vraiment forte couvrant parfois les rythmiques guitares. Dommage. Mais la prestance et la performance du combo gomme tout ça car c’est le grand BIOHAZARD qu’on retrouve enfin. Bobby Hambel tourne sur lui même sur le coté droit comme une toupille à grande vitesse, Billy Graziadei se plie en deux et secoue la tête avec force, Danny Schuler frappe ses fûts avec toujours autant de puissance qu’en 1992 lorsque le groupe avait explosé avec la sortie de l’album « Urban Discipline« .

Les morceaux défilent bien trop vite et on entame déjà la dernière partie du concert avec « How It Is » et « Tears of Blood« , avant que le groupe ne se lance dans une reprise de Bad Religion « We’re Only Gonna Die« , qu’ils ont l’habitude de jouer en Live. Billy Graziadei en profite pour aller au milieu du public, histoire de montrer comment se dépenser lors d’un concert !

Biohazard termine son super show avec deux autres classiques « Punishment » et « Hold My Own« . Une nouvelle fois, le groupe formé à Brooklyn en 1987, nous a emporté avec son énergie, sa passion et sa simplicité. Des valeurs qu’on ne retrouve plus forcément dans tous les concerts. Cette salle de 800 personnes a également permis de retrouver le groupe dans de très bonnes conditions et de recréer le lien avec un groupe qui a marqué l’histoire du Metal avec un grand M.

BIOHAZARD – Série Photos 1/2

BIOHAZARD – Série Photos 2/2

xWebbYx

Rédacteur en chef et administrateur de TRexSound.com.

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