Hellfest 2023 : Live Report Samedi 17 juin (Jour 3)

Hellfest 2023 : Live Report Samedi 17 juin (Jour 3)

Grand soleil sur Clisson en ce Samedi. Il va falloir s’hydrater ! Et c’est bien ce que les fans vont faire ! Bravo ! 🙂

Début de journée avec FEVER 333 sur la MainStage. Bien sûr c’est un nouveau set de folie que nous propose le groupe composé de ce nouveau Line up recomposé autour du frontman Jason Aalon 

Butler. C’est un vrai mélange de styles. Ça va dans toutes les directions, ça vous prend par surprise et ça vous emmène là où vous ne l’aviez pas du tout imaginé. Le show est impressionnant. Ça bouge de partout, ça saute, ça headbang. Grosse énergie.

Alors que sur la Temple c’est une toute autre ambiance. Le calme et l’esprit planant de KALANDRA y règne pour un public qui pourrait très vite être plongé dans une espèce de transe. La voix de Katrine Ødegård Stenbekk est accrocheuse mais de manière différente. De longues mélodies mélancoliques. Mais même si c’est calme et délicat, le public se fait entendre à chaque fois, qu’il en a l’occasion. Il est conquis.

13:35, on passe sous l’Altar pour une autre ambiance, TEN56. Après une petit intro d’ambiance, le groupe déboule sur scène motivé comme jamais. Les musiciens n’hésitent pas à venir au plus proche du public. A la limite vraiment de la scène. Le groupe bouge partout, échange ses places pour un maximum de dynamisme. Le public crie sa joie à chaque demande. C’est massif. Le son comme la performance est tranchante. Une violence maîtrisée. Une violence moderne. Le groupe ne se ménage à aucun moment. Et bien entendu le fait que le frontman, Aaron Matts (ex-Betraying the Martyrs), puisse glisser quelques phrases en français ajoute un peu plus à la motivation du public à se déchaîner dans le pit.

Changement complet en allant sur la MainStage avec EVERGREY qui nous offre un set Hard Rock très groovy et tout en maitrise. C’est ultra carré et fait la place belle aux guitares et surtout aux solos qui s’envolent devant un public déjà assez nombreux en ce début d’après-midi.

C’est ensuite ASKING ALEXANDRIA qui reprend le relais devant une foule nombreuse et continue d’arriver tranquillement. Et oui, on attaque le troisième jour, pour certains le chemin est long ou à déjà été long. Le frontman, Danny Worsnop, avec sa capuche noire et ses lunettes noire donnerait presque le sentiment de vouloir jouer quelque chose de dark ou de malsain. Le spectacle donné va bien à la MainStage. Une musique ouverte pour un public varié et de quoi passer un bon moment devant un bon rock métal US.

Passage sous la TEMPLE pour découvrir SVALBARD, un combo brutal emmené par une frontwoman, Serena Cherry, à la voix puissante, aiguë et qui s’accompagne d’une musique hargneuse. C’est violent à souhait et comble les fans de l’extrême. La prestation est solide. Ça joue super bien et il y une super bonne dynamique sur scène.

Il est un peu plus de 15:00 lorsque RIVERSIDE s’apprête à monter sur scène. Mais d’un coup une grosse averse déferle sur le HELLFEST. Le groupe regrette un peu de monter sur scène tranquillement alors le public est trempé. Mais le spectacle reprend le dessus et c’est avec entrain que le public souligne son plaisir d’être là. Tout en maitrise le groupe offre une belle prestation d’un rock progressif planant.

On file sous l’Altar retrouver LOATHE et son set explosif. Une alternance de violence et de douceur. Le frontman, Kadeem France, se démène pour engager le public qui lui répond. Sur scène le bassiste et le guitariste vont parfois aux claviers pour lancer les ambiances. Un show fait de variations et de variétés qui doit surprendre ceux qui sont venus découvrir le groupe. Mais c’est une bonne prestation que nous offre le combo en cette troisième journée.

Le temps de manger un truc, car vu tout ce qui se passe on en oublierai presque de manger, et c’est reparti les batteries rechargées. Au passage, on peut souligner cette richesse qu’offre le HELLFEST en terme de nourriture. C’est varié, c’est bon et c’est accessible. Mais retournons nous enfuir sous l’Altar pour le concert de GOROD. Sur scène tout le monde se démène somme des damnés. C’est hyper technique mais extrêmement bien joué. C’est propre et précis. On comprend pourquoi le combo s’est vu offrir une place à l’affiche de cette édition 2023. La puissance vocale et sonore du groupe frappent fort. Et c’est sans surprise que le public applaudit avec autant d’intensité.

17:45 ARCH ENEMY arrive sur scène. La MainStage 2 pour être précis. Et l’on change de style une nouvelle fois d’une scène à l’autre. Du Métal technique emmené par Alissa White-Gluz qui a l’avantage de pouvoir motiver ses fans en français. Des fans qui lui rendent bien d’ailleurs car le groupe est applaudi comme il se doit dès son arrivée et à la fin de chaque morceau. Tout est bien ficelé, les solos passent à merveille et c’est d’un précision exemplaire. Le public se lance aussi dans une gros circle pit, histoire de bien montrer qu’il est là pour en profiter au maximum. Alissa White-Gluz dans une combinaison moulante bleue et accompagnée de quelques chaînes, headbang entre deux growls puissants. Car oui, tout est puissant et encore extrêmement bien en place. Parfois les grandes mélodies ou même symphonies que le groupe a dans son registre, font respirer un instant la foule. Avant de se relancer dans une partie encore plus tranchante. Un très bon set.

Il est 18:40 lorsque nous atteignons la Warzone pour le démarrage du concert de PRO-PAIN. Emmené par Gary Meskil, le groupe est un monument de la scène Hardcore. Et il est bien décidé à mettre le feu d’entrée de jeu avec une violence directe et un son puissant, mais malheureusement pas à la hauteur du groupe, les guitares n’étant pas forcément en avant dans le mix. Les deux guitaristes avancent au plus près du public, à l’extrême limite de la scène. Les grimaces s’ajoutent à l’intensité que PRO-PAIN balance aux fans de hardcore punk présents. Et une fois de plus la Warzone respecte la tradition avec plus de slam et d’énergie que toute autre scène du festival. Et lorsque le frontman, Gary Meskil, lance un « let’s get ready to rumble », c’est tout le pit qui s’enflamme et se déchaîne. Et pour garder un maximum de chaleur, le groupe enchaîne tous les titres presque sans pause. Ce qui fait que jamais, le pit va se reposer.

Et l’avantage désormais de la Warzone c’est d’être proche de la Valley. Facile d’aller y faire un saut pour voir EARTHLESS. Et c’est d’ailleurs une première pour le groupe de jouer au HELLFEST. Le concert démarre avec une longue intro planante, agrémenté d’un long solo de guitare avant que le groupe ne rentre vraiment dans le vif du sujet avec ce Stoner psychédélique qui le caractérise. C’est à la fois ensorcelant et prenant. Un moment que le public accueille tranquillement avec le soleil couchant et un petit vent, bien agréable, qui arrive de ce côté ci du festival.

On repasse vers la MainStage pour assister au concert de POWERWOLF qui est connu pour mettre le feu. Son powermetal est à la fois dansant et percutant. Et c’est pourquoi la fosse bouge comme jamais et un peu plus loin de la scène, la foule danse au rythme des titres qui défilent. L’avantage encore une fois du frontman, Attila Dorn, c’est d’assez bien parler français pouvoir faire facilement réagir les fans présents. Attila Dorn n’hésite d’ailleurs pas à les faire chanter tous en chœur et a capella s’il vous plait. Et c’est vrai qu’une nouvelle fois il y a une sacré ambiance partout au pied du groupe et même loin, voir très loin dans la foule. Il arrive même à faire faire des cris de loup à tout la foule avant de lancer « La Bête du Gévaudan ». Certains groupes ont vraiment le dont d’accrocher le public et surtout en festival.

IRON MAIDEN est attendu par une foule immense. Le concert prévu à 21:00 ne commence finalement qu’à 21:09. Fait assez exceptionnel au HELLFEST car tout y est plutôt réglé au millimètre. Et ça commence avec « Caught Somewhere in Time » dont la rue tirée de la pochette de l’époque, occupe le fond de scène. Le son n’est pas ultra puissant et clair comparé à d’autres têtes d’affiche ce qui peut paraître assez surprenant. Mais devant les barrières les fans du groupe sont comblés. Le soleil se couche et le groupe va être le premier à pouvoir profiter pleinement des lumières mettant en valeur le groupe tout entier. Bruce Dickinson est toujours aussi en forme. La voix est parfaite et il possède toujours la même dynamique sur scène. Bien entendu apparaît aussi Eddie, toujours de la partie. La setlist ne sera pas peut être pas celle attendue par les fans.

Mais il est temps de passer sur la Valley pour voir MONSTER MAGNET et son frontman Dave Wyndorf. Le groupe a toujours su faire parler de lui pour avoir poussé le Stoner sur le devant la scène internationale. C’est tout à la fois rythmé et hypnotisant. Le son est vraiment bon et permet d’en profiter pleinement. Sans s’en rendre compte on a vite fait de hocher la tête ou de remuer du pied. Ce que fait d’ailleurs une bonne partie du public qui s’y met rapidement. Dave Wyndorf est connu autant pour être un sacré musicien mais l’est aussi pour ses excès, gâchant même parfois certains concerts. Mais ce soir il n’en ai rien. Il semble être à son meilleur niveau comme tous les autres membres du groupe. Le set est prenant, impactant et on ne voit pas le temps filer. Mention spéciale à tous ceux qui ont chanté « Mother fucker » sur le dernier titre. C’est probablement l’un des meilleurs concerts de la journée. Mais une fois de plus il est temps de changer d’ambiance et de partir pour l’Altar.

En effet, c’est le combo Québécois VOIVOD qui prend la suite. La tente n’est malheureusement pas remplie, mais ce n’est pas ce qui peut troubler le groupe qui se donne à fond dans son show. C’est vraiment en bien place. VOIVOD donne un bon exemple de sa discographie afin de faire plaisir à ses fans de toujours mais aussi pour conquérir tous les nouveaux présents. Et on peut dire que sur scène ça joue. Les solos sont réalisés à la perfection et la voix de Denis Bélanger (Snake), fidèle aux albums. Éric Forrest, chanteur du combo de 1993 à 2001, rejoint le groupe sur scène pour un titre et voici le combo à deux chanteurs ! Le public va rendre hommage à Piggy le guitariste du groupe décédé en 2005. Après quelques titres la foule s’est agrandit sous l’Altar, probablement du à la fin de MAIDEN sur la MainStage. Mais peu importe, le groupe mérite ce public nombreux. Il a été, à une époque, un des piliers de la scène Métal et a grandement contribué à son essor.

On fonce comme on peut vers la Valley pour CLUTCH, car il est connu pour ses shows toujours exceptionnels. Et beaucoup, beaucoup de monde doit être au courant de cette réputation car c’est absolument blindé ! Le groupe fait, virtuellement, salle comble avant même le début du concert. Sur scène, il y a du Groove et de l’énergie. Le rock stoner de CLUTCH emmène rapidement toute la foule dans un élan de folie. C’est comme si l’énergie passait dans le public et revenait dans une sorte de boucle infinie. Ce public massif est ravi par ce que propose le groupe qui alterne des titres plus ou moins rythmés pour varier en intensité et ainsi créer des moments épiques. Une fois de plus CLUTCH aura tenu promesse et offrir un super show aux festivaliers présents.

Et voici terminée cette avant dernière journée du HELLFEST 2023. Une journée encore bien remplie, avec des surprises, des confirmations mais surtout de très bons moments et des groupes vraiment incroyables sur scène. A demain pour la dernière journée.

 

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xWebbYx

Rédacteur en chef et administrateur de TRexSound.com.

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