Live Report : DOWNLOAD FESTIVAL PARIS – JOUR 2 (Samedi 11 Juin)
Deuxième journée du Download Festival qui commence sous une petite averse qui semble en annoncer d’autres… Qui n’arriveront pas, la journée se passera sous les nuages avec de légers rayons de soleil ce qui ne va montrer qu’une chose: on est prêt pour s’amuser toute la journée !
Et quoi de mieux pour s’amuser que de commencer la journée par Mass Hysteria ! Le groupe français arrive déterminé sur scène, le chanteur Mouss commence par saluer ses « furieux et furieuses » puis part sur « Chien de la Casse« . On trouve une ambiance incroyable avec de nombreux pogos, circle pit et autre wall of death, comme à l’habitude de Mass Hysteria en concert. Le groupe quant à lui fait une très bonne performance sur la Stage 2, il enchaine d’abord des titres de son dernier album « Matière Noire« , puis joue certains titres maintenant bien connu de leur set comme « Worlds on Fire » ou « Somme de Détail« , ou encore le fameux « Contraddiction« . On voit une communion très forte avec le public, notamment lorsque le groupe va jouer « P4 » au milieu de la fosse avec un circle pit autour d’eux. Les chansons entrainantes s’enchainent, les membres du groupe sont très heureux de jouer dans ce festival et se donnent à 200%, ce qui va aussi permettre au public de suivre. Puis le groupe enchaine avec un moment plus sérieux lorsque Mouss demande au public de se tenir haut et fort la main pendant le début du titre « L’enfer des Dieux » en hommage aux victimes du Bataclan. C’est un moment lourd en émotion mais fort de ce festival. Le groupe finira par une note plus douce avec « Furia » et un wall of death de plus de 10 mètres, à vue d’oeil, toujours aussi impressionnant. Les fans qui en majorité remarquent vraiment cette performance de qualité, situent déjà ce show comme l’un des meilleurs du weekend.
A 16h commençe sur la Main Stage le groupe anglais Saxon, bien décidé de mettre le feu sur scène. On voit énormément de fans se rapprocher de cette scène pour suivre la performance des anglais. Le groupe, quant à lui, donne beaucoup d’énergie et des bons riffs convaincant les fans qui les suivent. Il faut souligner la performance, quelle soit artistique mais aussi purement physique des membres de Saxon. On note un set maitrisé par des habitués du Rock’n’Roll mais aussi un groupe qui bouge et qui se donne, surtout l’ami Biff Byford qui malgré ses 65 ans continue de danser comme une personne de 20 ans de moins. Le show était donc au final plutôt agréable. Cependant il faut aussi noter un son beaucoup trop fort qui était même à la limite de l’acceptable pour les tympans.
A la suite de ce concert sympathique, on va voir rapidement voir One ok Rock. Le groupe originaire de Tokyo, dont le style est assez classique, offre une performance plus que correct. On peut même y voir une certaine surprise du festival. En effet, la formation joue des morceaux plaisants, le public se prête au jeu, on voit une ambiance plutôt détendu et assez fun de la part des deux. Le jeu de scène du groupe est déjà bien ficelé, et on constate chez eux, un certain plaisir de faire ce Download en Europe. On a un véritable set bien en place et dont les membres du groupe n’ont aucun mal à reproduire. Ce ne serait pas étonnant de revoir ce groupe sur de prochains festivals dans les années à venir. Et ça serait mérité tant on a vu une performance correcte de la part des Japonais qui ne montre qu’une chose: On peut s’attendre à entendre parler de One Ok Rock dans les années à venir en Europe.
Puis sur la Main Stage on attend l’arrivé des très jeunes membres du groupe BabyMetal ! Et on a attendu ! Plus de 20 minutes de retard, ce qui a permis au public de beaucoup rire de par les plans des caméramans (entre des déguisements funs, des jolies femmes et un pénis en direct sur les écrans géants, il y en a pour tout les gouts). Cependant, on a quand même pu voir une performance décalée de par des titres métal et les voix des jeunes adolescentes japonaises, mais qui apporte un vrai coup de frais et de fun. On voit ce mélange de J-Pop et de Metal qui à l’air de plaire aux fans.
Après cet aparté plutôt drôle, on arrive sur un groupe un peu moins amusant mais plus métal: les suédois d’Amon Amarth ! La première chose qu’on voit en arrivant devant cette stage 2 ce sont les deux têtes de dragons qui nous font voyager dans des drakkars nordiques. On voit les 5 musiciens arriver puis commencer le show sous des petits jeux pyrotechniques et de la fumée qui sort de la bouche des dragons. Jeux pyrotechniques parfois trop absents du festival pour certains groupes où on voudrait en voir plus. On assiste à un excellent concert de death metal avec néanmoins une batterie dont le volume est à l’excès du niveau sonore acceptable (problème réglé par… l’augmentation du volume des autres instruments). On voit un véritable show du niveau d’une tête d’affiche, ou comme le dirait Johan Hegg, le chanteur du groupe, nous voilà arrivé dans une vraie fête viking, ce qui montre d’ailleurs leur détermination. Il faut aussi souligner les efforts de Johan Hegg pour essayer au maximum de parler en français, ce qui fait toujours plaisir, de plus que ces suédois ont l’air de prendre énormément de plaisir à jouer au Download. Des instruments certes forts mais avec surtout une bon mix général, une voix violente, du déplacement et des effets de scène , c’est un superbe show qu’on a sur la Stage 2 de 19h à 20h !
De retour sur la Main Stage, on voit avec Biffy Clyro, de charmants écossais ! De par des riffs sympathiques et un style plutôt tranquille, on aperçoit une autre facette du festival métal. Ce groupe de 5 musiciens propose un contenu plutôt classique dans le rock’n’roll, tout en cherchant à apporter une touche personnelle. Le show se passe bien, on voit un petit rapport avec le public s’installer.
Puis à 22h, le groupe que tout le monde attend en ce samedi, Korn ! La foule attend en masse la bande à Jonathan Davis qui commence par un « Right Now » embrasant d’entrée le public de Paris. Le concert commence d’abord par 3 ou 4 titres pendant lesquels le groupe californien enchaine sans quasi aucun échange avec le public et finalement restant même un peu dans son coin. Puis, comme dans un rendez-vous avec une autre personne, se découvre au fur et à mesure du concert. On voit Jonathan proche de son public, à jouer avec lui et surtout à chanter avec lui. On voit que le groupe assure une grosse performance au niveau musical, ce qui permet au public d’être aux anges, mais aussi en feu, pendant la durée totale du concert. Après la reprise d’Another Brick in the Wall des Pink Floyd, le groupe lance un premier goodbye. Goodbye qui sera suivi dans les minutes d’après par un rappel de 4 titres pour finir sur « Freak on a Leash » ! Le bilan de ce dernier concert d’1h20 est une grande performance musicale de Korn du début à la fin, un assez bon son, des membres assez absents au début du concert mais qui changent ensuite et un public largement acquis à sa cause. Bref Korn a vraiment assuré sa place de tête d’affiche avec succès.
On se retrouve demain pour le dernier jour du festival, Stay Tuned !
Hector