Live Report : METALLICA au Stade de France (Vendredi 19 Mai) 2/2

Live Report : METALLICA au Stade de France (Vendredi 19 Mai) 2/2

Après une journée de repos, les fans avaient prévu de retrouver le combo originaire de la Bay Area, en ce vendredi 19 mai. Au menu une setlist complètement différente de celle de mercredi soir, ce qui dès l’entrée du Stade de France était le premier sujet abordé par les fans.

Mais aujourd’hui c’est MAMMOTH WVH et ARCHITECTS qui ouvrent les hostilités. Deux groupes plus qu’intéressants. Et c’est donc avant 18h00, heure du début du concert de MAMMOTH WVH qu’il faut être prêt devant la scène. MAMMOTH WVH c’est avant tout le projet de Wolfgang Van Halen, le fils d’Eddie Van Halen et de l’actrice Valerie Bertinelli. Le set qui ne sera que de 30 minutes est vraiment bien en place. Le rock groove bien et les fans qui semblent majoritairement le découvrir, apprécient de suite l’accroche des titres. Ils hochent la tête avec vigueur et levent les bras entre les morceaux.

ARCHITECTS enchaine à 19h00 pour 60 minutes d’un concert puissant et varié, permettant de découvrir l’univers du groupe comme il convient. Le combo britannique occupe toute la scène, en allant voir les fans au plus prêt pour mieux les encourager. On voit alors le pit se déchainer pour la première fois de la journée. Le groupe montre comment il est heureux de jouer au Stade de France et tout autant de faire la première partie de METALLICA. A noter que le concert va s’achever sur le super single « Animals ».

Après ces deux excellentes premières parties, arrive l’heure de METALLICA, 20h45. Bien entendu le signal est donné avec « It’s a Long Way to the Top (If You Wanna Rock ‘n’ Roll) » d’AC/DC qui est joué plus fort dans le Stade de France avant d’enchainer sur l’intro officielle du groupe « The Ecstasy of Gold » d’Ennio Moricone. Et pendant ces intros c’est une vague de gobelets qui est lancée sur les premiers rangs. Et oui pas de consigne et certains s’amusent à lancer les gobelets vers la scène… le problème est que le bord des gobelets est tranchant. 3 personnes autour de moi vont être blessées. Une au front, une autre sur la paupière et la dernière une coupure de 3 centimètres sur le haut du crâne qui va pisser le sang. Et la je dis bravo à ces lanceurs de gobelets… probablement la dernière fois qu’il n’y aura pas de consigne et c’est les mêmes qui iront râler que la bière a augmentée…

METALLICA monte sur scène. Quel va être le premier morceau pour démarrer ce soir ?! Et c’est « Creeping Death » qui résonne dans le Stade de France. Et ça s’enchaine vite avec un « Harvester of Sorrow » ultra efficace. Les four horsemen nous balancent ensuite « Cyanide » et « King Nothing ». Tout comme Mercredi, le groupe est vraiment à l’aise sur cette énorme scène centrale alors que ça n’est que le 4ème concert de la tournée. Le public est plus nombreux en ce vendredi soir. Il est aussi plus motivé, plus chaud. On sait que le deuxième et ou dernier soir d’une série est toujours le meilleur mais dès le début du show ça se sent par l’énergie qui se dégage des premiers rangs.

On a ensuite le droit à deux titres du nouvel album « 72 Seasons », à savoir le titre éponyme suivi de « If Darkness Had a Son » particulièrement efficace en Live. Et ça ne sera pas le seul extrait car on aura aussi le droit à « You Must Burn! » et son riff hyper lourd. C’est également un titre que James Hetfield pourrait classer de « Heavy » comme il aime le dire pour « Sad But True ».

Mais c’est une surprise que METALLICA nous réserve ensuite. En effet, alors que ce n’est pas l’un des titres les plus joués dernièrement, c’est « The Call of Ktulu » qui démarre au Stade de France. Les fans apprécient et chantent les mélodies par coeur. Le public est désormais conquis, même s’il l’était déjà dès le premier titre, il faut bien le reconnaitre. Motivé comme jamais car ce public sait que c’est le dernier soir pour se défouler.

« The Unforgiven » vient casser les rythmes accrocheurs ou agressifs de cette première moitié de set pour offrir un peu de répit ou tout du moins installer une autre ambiance à Paris. Et c’est pour reprendre progressivement que METALLICA choisit « Wherever I May Roam » et « Moth Into Flame ». La nuit est tombée et avec elle, les effets de lumières et les projections aussi bien sur la scène que dans le stade tout entier. Les couleurs sont tranchantes et donnent un aspect de grandeur au spectacle. Pas sur que tous les effets sur les écrans soient toujours appréciés par les fans en tribunes qui semblent assez loin de la scène, mais le résultat est vraiment immersif pour un concert de cette taille.

Vient ensuite le ravageur « Battery » qui fait exploser le pit. Car oui, même si le groupe s’est peut être assagi ces derniers années, ça n’en reste pas moins un groupe de thrash qui a des fans à la hauteur et à la réputation du style. Ce qui en surprend toujours quelques-uns qui n’ont découverts le groupe qu’avec les derniers albums et qui se font surprendre en début de concert dans les premiers rangs. Car oui un concert de METALLICA ça bouge. Et oui être devant c’est accepter de se faire un peu mal mener et bousculer. 🙂

Pour clôturer ce show tout en maitrise, METALLICA va nous offrir « Whiskey in the Jar », « One » et « Enter Sandman ». Toujours aussi efficaces, ce final aura su répondre aux attentes des fans qui se demandaient avec quoi le groupe pouvait terminer son concert.

Et voilà, c’est déjà terminé. 2h00 de concert qui sont passés extrêmement vite, montrant une nouvelle fois comment le groupe est hors norme pour nous faire passer un bon moment. On est probablement pas prêt de les revoir en France, mais au moins on en a bien profité !

xWebbYx

Rédacteur en chef et administrateur de TRexSound.com.

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