Live Report: DAGOBA, BUKOWSKI, et A.C.O.D. Chez Paulette
DAGOBA, BUKOWSKI, et A.C.O.D. Chez Paulette, le 11 mars 2016.
Ce soir, rendez-vous Chez Paulette pour un évènement à ne surtout pas rater organisé par le magazine Metal Obs, le bien nommé METAL OBS TOUR : DAGOBA vient mettre le feu au pub rock en compagnie d’A.C.O.D., un groupe marseillais que je ne connais pas encore, et les copains de BUKOWSKI. L’ouverture des portes est prévue pour 20h30 et j’arrive un peu en avance histoire de papoter un peu avant le début des festivités.
C’est A.C.O.D. qui ouvre les hostilités ce soir alors que la salle se remplit tout doucement. Ce n’est pas vraiment le style que je préfère mais les musiciens et leur frontman se donne à fond sur scène. Ils nous proposent un son bien death metal ressemblant parfois à IN FLAMES d’après mon voisin. Ce qui est sûr, c’est que le chanteur se démène et harangue à répétition les spectateurs déjà massés devant la scène. Chez Paulette, pas de crash barrière donc on est au plus près de la scène et des zikos. Cela aide à motiver les troupes et à garder le contact. L’énergie est présente même si tout n’est pas parfait dans l’exécution. Le publique se chauffe petit à petit.
C’est ensuite le tour de BUKOWSKI de monter sur scène. Les frangins sont en forme et j’ai hâte de découvrir le groupe avec leur nouveau guitariste Clément qui assure l’interim de Fred, en tournée avec MASS HYSTERIA. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le groupe ne perd pas de sa superbe et je sens même que le set va être encore plus dynamique que tout ce que j ai pu voir du groupe depuis 6 ans. Le set démarre sur les chapeaux de roue et ne fait à aucun moment dans la fioriture. Pas de chichi, c’est du rock n’roll et BUKOWSKI maîtrise son sujet. De l’énergie, ils en ont à revendre et je n’ai pas oublié comment ils avaient réussi à occuper la main stage du Sonisphère à Amnéville en 2011, alors qu’ils n’étaient encore que trois sur scène. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’aujourd’hui à quatre, c’est encore plus puissant et l’osmose sur scène est de plus en plus grande. Clément par son dynamisme, son semble-t-il insatiable envie de remuer électrise la scène avec Julien et Matt pas en reste. Les titres s’enchaînent pendant 45 minutes pour notre plus grand bonheur : « Keep Your Head On », « My Name Is Kozanowski« , « The Smoky Room« , « Brothers Forever« , « Vampire« , « Mysanthropia« , « Hazardous Creatures » et « Car Crasher« . Le groupe se fend d’un hommage à Paulette, à l’origine de cette splendide salle de concert (aujourd’hui gérée par Julien, son petit-fils), puis aux évènements de novembre en faisant s’asseoir l’auditoire sur « Hazardous Creature« . La folie est bien là et Julien se fend même d’un slam, porté par le public, avant la photo de famille finale.
Il est alors temps de passer à DAGOBA, la tête d’affiche de ce Metal Obs Tour. Comme à l’accoutumée, c’est Franky qui entre en premier pour lancer les hostilités. L’intro est précédée d’un titre, « Iguazu » je crois, du compositeur argentin Gustavo Santaolalla qui a réalisé nombre de bandes originales de films dont ceux du mexicain Alejandro Gonzalez Iñarritu. Il harangue déjà le public, nous demandant si on est prêt à mettre le feu. Le public qui s’est amassé progressivement devant la scène est prêt même s’il flotte une sorte d’ambiance presque mystique. Tout le monde attend que le groupe entre sur scène. Le groupe est à fond dès les premières notes comme à son habitude : Franky assène des coups de buttoirs aux peaux de ses fûts et nous fait admirer sa technique folle. C est une vraie machine de guerre derrière la batterie tandis que Shawter dirige la grande messe métal du soir. Il sait interpeler le public et headbanguer sauvagement sur le rythme soutenu du bass-batt. Le set est bien rôdé et on peut y retrouver les classiques circle-pit, dont certains ne sortent pas indemnes (n’est ce pas Amélie ?), ou encore un magnifique Wall of Death/Breaveheart que Shawter immortalise depuis la scène. Le groupe est impressionnant et on a droit à une jolie set-list : « Intro », « Eclipsed », « The Man You’re Not », « Black Smokers », « When Winter », « Born Twice », « Epilogue + The Sunset Curse », « It’s All About Time », « The Great Wonder », « I Reptile » et comme rappel, « The Things Within » et « The White Guy ». Après une dernière photo de famille, le public se disperse entre le bar, le stand de merch pour bien finir cette superbe soirée. Encore un succès pour Chez Paulette grâce à Metal Obs même si la salle n’était malheureusement pas remplie comme elle aurait dû l’être.
Cédric MATHIAS pour TRexsound.com
Galerie DAGOBA
Galerie BUKOWSKI
Galerie A.C.O.D.