HELLFEST 2022 : Report Jour 7 – Dimanche 26 Juin
Arrivé en ce dernier jour de festival sur le site vers 12:00. C’est Novelists qui est en train de terminer son concert devant un public déjà bien motivé. Le soleil est là et le sol semble être moins boueux. Une bonne nouvelle pour les festivaliers.
12:14 Bokassa démarre à son tour son concert en MainStage. La scène qui est déjà prête pour Metallica et possède une énorme avancée dans la foule, le Snakepit. Ce qui permet à Bokassa d’en profiter pour aller au contact de son public qui arrive progressivement en ce qu’on pourrait appeler le début de journée en enfer. Les trois norvégiens bétonnent avec un rock puissant, bourré de groove et très accrocheur. Pendant 30 minutes Bokassa produit un show entraînant et réussissant à séduire le public déjà nombreux.
Toujours sur la MainStage, Angelus Apatrida tape fort avec un thrash rythmé. C’est violent et ça fait plaisir aux fans qui semblaient attendre ça avec impatience. Il faut dire que le style n’avait pas encore été beaucoup représenté lors de cette deuxième semaine. La double
grosse caisse assomme les premiers rangs et les rythmes énergiques enragent le pit. Mais les espagnols savent aussi se lancer dans des breaks mid tempo histoire de favoriser les Circle pits.
Il est un peu plus de 14:00 lorsqu’Ill Nino démarre son show. Le groupe avec son nouveau Line up et surtout le retour de Marc Rizzo, est bien décidé à faire bouger le Hellfest tout entier. Surtout que le groupe possède deux percussionnistes qui se trouve de chaque côté de la batterie. Les membres du groupe échangent sans cesse leur place, ce qui renforce l’énergie que développe le groupe. Le pit s’en donne à cœur joie.
On enchaine ensuite avec Headcharger, toujours en MainStage. Appelé suite à des annulations, le groupe bénéficie d’un bon créneau en début d’aprem devant une foule de plus en plus nombreuse. 40 minutes de show pour convaincre encore un peu plus de fans à le suivre. C’est heavy, c’est rock, c’est parfois lent, parfois plus rythmé, mais ça possède toujours assez de groove pour faire battre la mesure avec le pied. Il y a 11 ans le groupe jouait déjà au Hellfest à 10:30 du matin. Un morceau est dédié à tous ceux qui étaient présents et tous ceux qui soutiennent le groupe depuis tant d’années.
Autre groupe français à fouler la MainStage en ce dimanche après-midi, Tagada Jones. Et en quelques accords, c’est le feu dans le pit. Tout le monde reprend en chœur « A feu et à sang ». L’énergie est réelle sur scène, tout le monde se donne à fond et c’est pareil dans le pit. Ça bouge dans tous les sens. Le Circle pit apparaît et disparaît dans un pogo général. Le groupe qui n’a cessé de grandir ces dernières années rassemble beaucoup de monde devant la MainStage 2 du Hellfest. Il faut dire que le groupe réussit toujours à convaincre, armé de refrains unificateurs et explosifs. L’expérience fait le reste. Le public est conquis.
Il est 16:20, on est sur la Warzone en compagnie de Terror pour 60 minutes d’un Punk Hardcore intensif et violent. Emmené par Scott Vogel, le chanteur du combo originaire de Los Angeles, le groupe démarre un set brutal et intense. Pas de répit pour le public qui est mis à feu dès les premiers instants. Un public nombreux s’est amassé devant la scène. Terror est une référence dans le style et c’est tout naturellement que les fans du genre se sont précipités sur l’occasion de voir le groupe sur la scène du Hellfest.
Retour en fin d’après-midi pour le concert de Bullet For My Valentine. Le soleil est vraiment de retour et illumine le devant de la scène. Dès le deuxième titre, un wall of death se forme devant la MainStage 2. Le crowd surfing est aussi de retour, facilité par un public bien compact les laissant pouvoir partir de loin dans le public. Le groupe joue un best of pour offrir un tour d’horizon de sa discographie. Et à en croire par les applaudissements ça fonctionne plutôt bien.
Désormais les Mainstages deviennent difficilement accessibles. Il faut soit prendre une place et ne plus bouger, soit renoncer à être proche des scènes pour la soirée.
C’est au tour d’Avatar de venir faire le show. C’est le batteur qui entre premier sur scène pour venir jeter des fleurs au public alors qu’un titre de Serge Gainsbourg résonne sur le Hellfest. Les membres du groupe sont souvent super synchro créant même l’impression d’une chorégraphie sur scène. Les mélodies sont reprises par le public qui chantent volontiers les refrains. Et plus le temps passe, et plus le publice se laisse prendre au jeu du groupe, a chanter avec lui. Le groupe qui a pris l’habitude d’offrir un vrai spectacle, est réglé au millimètre. Rien n’est laissé au hasard. Une prestation remarquable pour l’énergie et la dextérité d’Avatar à reproduire fidèlement tous ses morceaux. Et avant de terminer son concert le groupe annonce qu’il sera de retour en France début 2023.
Zakk Wylde arrive sur scène avec Black Label Society. Un mur d’enceintes a été dressé autour de la batterie. Et le logo du Doom Crew Inc est présent sur le fond de scène mais aussi sur les côtés. Le frontman est centre de la scène et monte sur une estrade pour les solos afin d’en faire profiter tout le monde. Le heavy lourd, rythmé, énergique parfois, fait bouger les têtes et le pit qui était probablement impatient de pouvoir s’en donner à nouveau à cœur joie. Le pied de micro recouvert de têtes de mort donne le ton du show s’il fallait encore en douter. Grande démonstration de solos en plein soleil. Zakk Wylde est en forme et les fans sont aux anges. Le show est rythmé ce qui fait lever les cornes du diables un peu partout devant la MainStage 1. Black Label Society rend hommage aux frères Darrel et dévoile deux grand drapeaux recouvrant les murs d’enceintes à leurs effigies. Et lorsque Zakk Wylde demande de frapper dans les mains c’est une nouvelle fois tout le public qui s’exécute.
Sabaton est le dernier groupe a jouer avant Metallica et la clôture de cette édition 2022. Un tank est au centre de la scène avec la batterie montée dessus. De chaque côté un décor de tranchée. A grand coup d’explosions, Sabaton réveille ceux qui s’étaient endormis jusque là. Le groupe est acclamé. Les cornes se lèvent à nouveau un peu partout. Il y a tellement de fumée, dû aux explosions, que l’on a l’impression d’un brouillard sur la scène. Ça frappe dans les mains, ça chante de partout. Les fans sont nombreux dans le public vraiment ramassé devant les MainStages. Les flammes éclairent le devant de la scène, le soleil ne nous donnant plus qu’une simple luminosité. Les lights commencent donc à prendre le dessus pour un plus grand spectacle. Les mid tempos de Sabaton marchent à merveille, faisant bouger le pit et secouer la tête des premiers rangs.
Et c’est enfin Metallica qui arrive sur scène. Un événement attendu depuis tant d’années par les supporters du Hellfest. Et il aura peut-être fallu ce satané virus pour avoir la chance que les planètes s’alignent. Le groupe a la banane et James Hetfield semble vraiment être content d’être au Hellfest car il sourit du début à la fin du concert. Le groupe va jouer pas mal d’anciens morceaux du début de sa carrière jusqu’au Black album, majoritairement. Le spectacle est grandiose pour tous les fans qui ont attendu toute la journée cet évènement. Le groupe est en place et donne le meilleur de lui même. C’est bourré d’énergie et l’excitation des fans est palpable dès les premiers morceaux. Comme à son habitude avec le Snakepit, le groupe se déplace partout pour être au plus proche de ses fans. Au moment de démarrer « Dirty Window », James jouera avec le public pour savoir si les fans apprécient l’album « St. Anger » dont il provient. « Nothing Else Matters » et « Fade to Black » seront une fois de plus de grands moments, donnant la chair de poule aux fans du combo californien. Mais Metallica saura aussi faire plaisir aux fans de la première heure avec un début de concert ultra accrocheur avec « Whiplash » et « Creeping Death ». A moment unique, organisation unique. Les flammes autour des Mainstages seront parfois synchronisés avec les Lights et les flammes de la scène, donnant pratiquement une expérience 360° aux fans les plus proches de la scène. Le groupe aura même le droit a un mini feu d’artifice à la fin de son show au dessus de la Mainstage. Un concert incroyable, une ambiance de folie, Metallica au Hellfest aura su tenir toutes ses promesses.
Voilà s’en est terminé de cette édition 2022, de cette édition qui fêtait les 15 années du Hellfest. Une édition comme on en reverra sûrement jamais puisqu’il s’agissait de deux semaines de réjouissances au lieu des 3 jours habituels. 7 jours au total qui nous auront bien usés mais qui nous aurons aussi apportés de nombreuses joies, de grands moments, de grands concerts et surtout sur un lieu idéal et adapté à ce qu’est devenu le Hellfest aujourd’hui. Nous avons encore pas mal de contenus à publier dans les prochains jours et mêmes les prochaines semaines vu la quantité impressionnante de clichés à trier que nous avons ramené dans nos bagages. Alors à très vite. Mais surtout à l’année prochaine pour une 16eme édition qui aura lieu les 16, 17, et 18 juin 2023 !
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