HELLFEST 2022 : Report Jour 2 – Samedi 18 juin
Le deuxième jour démarre pour cette 15ème édition du HELLFEST, et le soleil nous brûle déjà les épaules. Mais rien n’arrêtera la foule immense qui sera toujours présente devant toutes les scènes et que ce soit en plein cagnard ou dans la fournaise sous les tentes de l’Altar ou de la Temple.
Et ça démarre à 10:30 avec le Death Thrash Grind de KARRAS, le nouveau projet de Yann Heurtaux de MASS HYSTERIA et d’Etienne Sarthou d’AQME. C’est du bourrin ça fait pas dans la dentelle, ça réveille les premiers festivaliers courageux qui sont déjà sous l’ALTAR.
La zone presse et la zone VIP permettent de rencontrer quelques artistes venus partager souvenirs et projets futurs. Ou tout simplement venus profiter du moment. Interview pour STUBORA, et c’est reparti pour les concerts.
ME AND THAT MEN sous la VALLEY, offre au HELLFEST quelque chose de différent. Le Dark Folk ou le Blues du projet du frontman de BEHEMOTH, ne passe pas inaperçu. C’est obscur, parfois torturé, mais terriblement efficace.
Et c’est ensuite au tour de LOUDBLAST sous l’ALTAR de faire une énorme performance. Alors que la chaleur a transformé le dessous de la tente en un énorme brasier, c’est tout simplement la folie. Et c’est même difficile d’imaginer la performance car le groupe fait le show comme si cette chaleur ne pesait pas sur ses épaules. Le public est vraiment venu en masse et c’est incroyable de voir le succès du combo français après plus de 30 ans d’existence.
Il a beau faire très chaud pour AGNOSTIC FRONT, c’est le feu dans la fosse. Ça slam comme jamais et les circle pits sont nombreux. Motivés par Roger Miret, le frontman du groupe, le public réagit à merveille. La WARZONE est vraiment bien remplie, un signe, une nouvelle fois, que ce n’est pas n’importe qui sur scène. Car qui peut remettre en doute la carrière de ce monstre du NYHC et qui a influencé tant de générations ! Et plus le public se fait motiver et plus il réagit. La sécurité à un sacré boulot à faire avec le nombre de personne qui slamment pour arriver aux pieds de la scène. La scène porte bien son nom car c’est bien dans la WARZONE que l’on trouve les Warriors. A noter la reprise des RAMONES, que tout le public va refrain en choeur au moment du célèbre « Hey oh let’s go ! ».
STEEL PANTHER démarre ensuite son concert sur la Mainstage 2. Le Glam et la scénographie du groupe séduisent un public nombreux, venu assister à ce show décalé directement venu de la fin des années 80 et de ses dérives. Les blagues sont toujours aussi salaces, et bien entendu, l’invitation des femmes à rejoindre la scène, boobs à l’air est désormais un des classiques du groupe en concert. C’est complètement décalé et c’est certain, pas forcément au goût de tous. Mais le groupe joue à merveille et c’est une belle prestation qui nous est offerte.
Au même moment, il y a MESSA sur la scène de la VALLEY. Les italiens offre une autre ambiance avec ce doom si particulier, emmené par la voix de Sara. C’est bien joué et le son est bon. Permettant d’apprécier pleinement la musique du quatuor. Notamment lorsque le mediator est remplacé par une archer pour parcourir les cordes de la guitare. Ce qui laisse tout la place à la voix claire de la frontwoman.
FLOTSAM AND JESTAM est aussi en train de jouer en même temps mais sous l’ALTAR. Et ça envoie sévère ! Le thrash du combo américain, originaire de l’Arizona a attiré pas mal de monde, venu hocher la tête et se bouger aux pieds du groupe. Il n’a d’ailleurs plus rien à prouver et semble bien à l’aise sur scène. Peut être plus habitués aux fortes chaleurs, car l’Arizona réserve aussi quelques bonnes pointes de chaleur.
On apprend ensuite que, malheureusement, le feu d’artifice est annulé à cause de la canicule. Ce qui est tout a fait compréhensible au vu du danger à manipuler des artifices avec la chaleur quasi insoutenable qu’on à Clisson depuis quelques jours.
On arrive déjà en fin de journée, et ça va être les temps des grosses têtes d’affiche de débouler. Les nuages sont apparus et le vent souffle fort sur le HELLFEST. On perd très vite quelques degrés, ce qui est assez agréable après ces heures en plein soleil. Musiciens et festivaliers, tout le monde semble content de respirer un peu plus.
MEGADETH démarre à 20:30 pour 75 minutes de show. Et c’est par « Hangar 18 » que le concert débute. Qui est d’ailleurs le titre utilisé pour lancer tous les concerts de la tournée actuelle. La scène est un énorme écran vidéo. Que se soit en fond de scène ou entre les amplis, le projections vidéos sont partout. Et chaque titre à le droit à son illustration. Comme le soleil commence à se coucher, on peut commencer à profiter des lumières et de tous ces effets. Dave Mustaine prend son temps et profite du public qui est extrêmement nombreux. Le groupe nous offre un beau best of. avec notamment « Angry Again » la B.O. du film Last Action Hero, « Sweating Bullets » et bien entendu l’incontournable « A Tout Le Monde », dont le refrain est repris en choeur par tout le public. Les solos de Kiko, sont ultra précis. Il nous montre une nouvelle fois toute sa dextérité et toute sa maitrise. Dirk semble vraiment apprécier d’être là, on voit son grand sourire sur le écrans géants. La fin du concert nous emmène vers d’autres classiques « Symphony of Destruction » et « Peace Sells ». Ce titre verra l’apparition de Vic Rattlehead, la célèbre mascotte du groupe. « Holly Wars », avec une projection de faux écrans en background, un dernier gros circle pit et c’est déjà fini.
SEPULTURA est déjà en route sous l’ALTAR. Et c’est vraiment une foule énorme qui s’est massée sous la tente mais aussi a l’extérieur. Car c’est autant voir plus de monde qui s’est collé devant. Ca semble bien trop petit pour le combo brésilien. « Territory » embrase tout le public. Et les classiques en remettent un couche, notamment avec le célèbre « Roots Bloody Roots ». C’est vraiment la grosse grosse ambiance.
GHOST nous avait donné rendez-vous sur la MAINSTAGE 1 à 23:10. Et c’est parti !
C’est le grand show. Le groupe a la chance qu’il fasse noir. Le jeu des lights fait son effet, ça clignote, ça s’allume de partout. Le groupe profite pleinement des lumières pour mettre en valeur sa scénographie. Papa Emeritus est habillé de noir et d’or, brillant de mille feux à l’impact des lumières. « Kaisarion » et « Rats » débutent le show, et donnent un bon rythme pour le concert. GHOST va d’ailleurs offrir un beau best of à presque tout le HELLFEST qui est venu voir le groupe. Le duel de guitare, avec un très court extrait d’Ace of Spade de MOTOHEAD, introduit « Devil Church ». Le concert d’1h30 passe vite. Les changements de tenue du frontman son nombreux. Car GHOST c’est aussi visuel que musical. Les nouveaux masques des goules sont encore plus énigmatiques.
La température a tellement chuté qu’on aurait presque froid. Mais GHOST est là pour réchauffer tout le monde avec, « Cirice » ou encore « From The Pinnacle To the Pit ». Les jeux de lumières sont vraiment un plus. Car avec les décors sur scène et cette avancée vers le public, c’est tout simplement grandiose.
Une deuxième journée encore bien remplie. De belles surprises et de grands shows qui l’on et bel bien été. Il y en avait pour tous les goûts et la programmation était vraiment bien faite. Demain nous réserve encore de belles choses et surtout une météo plus clémente !
Photos : Frederic BERTRAND – www.fb-photographe.com
Plus de photos très prochainement…
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