Chronique : LOUDBLAST – Manifesto

Chronique : LOUDBLAST – Manifesto

Qui ne connait pas Stéphane Buriez ? Animateur à la TV, membre du Bal des Enragés, de la nouvelle aventure des Tambours du Bronx, ou encore du super groupe Sinsaenum. Mais il est avant tout le frontman d’une icône du Metal français à savoir LOUDBLAST. Très peu de groupes des années 80/90 existent encore aujourd’hui, dans un pays où il est toujours aussi dur de vivre de cette passion, et c’est déjà un incroyable accomplissement ! Mais c’est surtout et bien grâce à la motivation, l’entêtement et la passion de ce frontman, que l’on pourrait peut être appeler aujourd’hui notre Godfather du Metal français, que le groupe a pu passer à travers toutes les tempêtes qu’affronte un groupe de Metal en France.

Le précédent opus était sorti en 2014 ! Il a donc fallu attendre 6 ans pour voir et entendre le successeur de « Burial Ground ». 6 années qui ont forcément changé le groupe. Déjà avec l’arrivée de Frédéric Leclercq (Kreator, Sinsaneum…) à la basse et de Jérôme Point-Canovas à la guitare, mais aussi car avec tout ce temps, les influences, les envies, changent ou évoluent. Et c’est donc tout naturellement que l’on retrouve tous ces changements dans ce nouvel album intitulé « Manifesto ». Mais attention, LOUDBLAST n’as pas muté et ne s’est pas transformé en un combo à la mode ! Il reste un fervent défenseur du Metal, celui qui vous colle au mur, qui fait ronfler vos enceintes, qui exaspère les anciens, mais qui permet de faire exploser toute sa violence, sa hargne, cette envie partagée avec ses nombreux fans.

Dans cette déclaration, LOUDBLAST est capable à la fois de reprendre des figures de style propre au combo depuis 1986, mais aussi pas mal de nouveautés comme des sonorités plus Black, du heavy avec notamment « Unit 731 » ou des éléments plus lourds, plus noirs, plus profonds comme avec « Infamy Be To You » qui clôture l’album.

Mais ce qui doit aussi attirer notre attention c’est la qualité de la production de ce nouvel album. C’est ultra puissant, bien entendu, mais c’est surtout extrêmement fin et précis. La batterie est nette et ravageuse, toutes les fréquences sont parfaitement séparées et chaque instrument est à sa place. Les guitares sont toujours parfaitement dessinées même dans les passages les plus complexes où lorsque tout s’envole vers de la brutalité ultra rapide.

Car oui ce « Manifesto » est ultra speed, ultra violent. Et même si on sent que LOUDBLAST pourrait surement nous surprendre encore un peu plus, il avance ici de nouveaux pions sur l’échiquier du Metal classique et moderne.

Alors si vous étiez ou êtes fans du groupe, n’attendez pas, vous pouvez encore précommander l’album pour quelques jours.

TRexSound Rating: 4 out of 5 stars

Track Listing:

1 Todestrieb 3:22
2 Relentless Horror 2:17
3 Erasing Reality 5:11
4 The Promethean Fire 3:59
5 Preaching Spiritual Infirmity 3:09
6 Invoking To Justify 5:20
7 Festering Pyre 3:05
8 Into The Greatest Of Unknowns 4:13
9 Solace In Hell 5:04
10 Infamy Be To You 6:32

Line up:

Stéphane Buriez : Chant & guitare
Hervé Coquerel : Batterie (Blessé et remplacé pour l’enregistrement par Kevin Foley)
Frédéric Leclercq : Basse
Jérôme Point-Canovas : Guitare

Extrait:


Plus d’infos:

Facebook: https://www.facebook.com/Loudblast.official/
Twitter: https://twitter.com/loudblast_

xWebbYx

Rédacteur en chef et administrateur de TRexSound.com.

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