Interview avec Julien Kidam le frontman de CHEMICAL SWEET KID

Interview avec Julien Kidam le frontman de CHEMICAL SWEET KID

CHEMICAL SWEET KID est un groupe originaire de Metz et dont la musique pourrait être qualifiée d’Indus, Electro, Rock. Un mélange sombre et puissant. Le 5ème album qui s’intitule « Fear Never Dies » vient de sortir et c’est le frontman du combo, Julien Kidam, qui a bien voulu répondre à nos questions.

Tout d’abord comment ça va après cet isolement forcé ?

Tout va bien, merci. J’ai eu la chance d’être épargné et de pouvoir me concentrer sur la composition.

J’ai vu que cette période de confinement avait été plutôt productive avec 10 nouveaux titres de prêts, tu peux nous en dire un peu plus ?

C’est exact. J’ai passé la plupart de mon temps en studio à composer de nouveaux morceaux. Chose que je n’avais pas pu faire depuis longtemps et qui me manquait énormément. Contrairement à mon fonctionnement habituel où j’enregistre la voix dans la foulée, je me suis concentré uniquement sur l’instru. Depuis la fin du confinement, je suis revenu sur quelques morceaux pour y poser la voix et Yann doit y ajouter la guitare. Rien ne presse pour l’instant, on verra bien où cela nous mène.

Ca a aussi été l’occasion de collaborer avec Aesthetic Perfection pour produire le titre « Lockdown ». A quel moment cette collaboration a démarré et comment ça s’est déroulé ensuite ?

Nous avons tourné avec Aesthetic Perfection l’année passée et nous avions déjà abordé le sujet avec Daniel. Il était régulièrement en tournée ces derniers temps, notamment avec Lindemann, ce qui ne lui laissait pas beaucoup de temps libre pour composer. Cette période de confinement semblait donc tout à fait adéquate et on a repris contact afin de concrétiser ce projet dès le début du confinement. S’en est suivi un grand nombre d’échanges de fichiers et de mails 😉

Pour en revenir à l’album « Fear Never Dies », il s’agit du 5ème album. Quel regard as-tu sur ces cinq albums ?

Chaque album symbolise une période de ma vie ainsi qu’un ressenti bien précis correspondant à cette période. En prenant un peu de recul et en regardant ces cinq albums dans leur ensemble, je suis assez satisfait de l’évolution musicale qu’il y a eu. Les morceaux et la voix un peu hésitante du début ont laissé place à des chansons plus abouties avec une voix plus sûre et tout cela a été renforcé avec l’ajout de guitares.

Ce dernier opus est composé de 16 titres au total alors que tu n’en voulais que 10. Est-ce la volonté de laisser libre cours à ta créativité ou juste des opportunités lié au timing de production ?

Il s’agit plus d’opportunités liées au timing. J’avais ces 10 morceaux lorsque j’ai composé Lights Out et Lost Paradise, qui sont devenus les 2 singles de l’album. Ayant encore un  peu de temps devant moi, j’ai alors décidé d’ajouter une intro avec Shall We Begin qui a été déclinée en comptine lugubre qu’est Sick Of You All . Puis se sont ajoutés les remixs d’Agonoize et Nachtmahr,  ce qui a donné naissance à l’album le plus étoffé depuis la création du groupe.

Marcus Engel est en Guest sur le titre « Lost Paradise », tu peux nous en dire plus ?

Marcus est le guitariste du groupe Rabia Sorda avec lequel on a tourné en 2017 et avec qui nous nous entendons très bien. Lors d’un festival à Berlin auquel RS participait, j’ai simplement lancé l’idée d’un featuring à Marcus au cours d’un conversation. L’idée lui a plu et quelques semaines plus tard je lui envoyais une sélection de morceaux pour qu’il puisse faire son choix.

Tu as choisi d’aller enregistrer à Hambourg et de travailler avec Chris Harms, pourquoi ce choix ?

J’aime beaucoup ce que Chris fait avec son groupe Lord Of The Lost et j’avais déjà entendu beaucoup de bien sur son travail au studio. De plus, on avait déjà partagé l’affiche d’un festival ensemble. C’est donc assez naturellement que le choix s’est fait.

Pour la pochette de l’album, est-ce que tu donnes un brief précis où demandes tu au designer de te faire des propositions ? N’es-tu pas tenté aussi de la réaliser toi-même comme pour la musique ?

Pour certains albums j’ai en effet effectué la pochette moi-même et pour d’autres j’envoyais une esquisse au designer. Pour Fear Never Dies, ça s’est déroulé de manière différente. J’ai découvert le travail de Wendy du studio Sabercore et j’ai tout de suite accroché. J’ai pu voir la photo de cette fille tenant un ours en peluche éventré sur son site et ça m’a instantanément fait pensé à l’album. Je trouvais que cette ambiance glauque et malsaine représentait à la perfection les morceaux que j’avais composé. On est donc parti sur cette base qu’il a retravaillé pour créer la pochette de l’album ainsi que le livret.

Quels sont les plans pour les prochaines semaines et les prochains mois ?

Avec Yann on a travaillé sur une version rock du titre composé avec Aesthetic Perfection. Cette version sera disponible dès le 12 juin. (ndlr: Interview réalisée le 8 juin).

Je vais aussi me pencher sur l’enregistrement des voix des nouveaux morceaux, mais aussi préparer tout doucement notre tournée en Allemagne avec Projet Pitchfork qui a été décalée et qui débutera en octobre.

Un dernier mot ?

Rien ne vaut une écoute pour nous découvrir 😉 Suivez le lien !

https://open.spotify.com/album/0tBkN4FxwH2Hftgu4MSSP6?si=Z3tvftgORoSOteU_-nNGsw

 

Pour savoir plus : https://www.facebook.com/chemicalsweetkid/


xWebbYx

Rédacteur en chef et administrateur de TRexSound.com.

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