Interview de DESPITE THE END pour la sortie du EP « Butterfly Effect »
DESPITE THE END est un groupe français créé en 2019 sous l’impulsion du chanteur Vartan Yorganciyan. Le groupe vient de sortir un EP intitulé « Butterfly Effect » qui reprend pas mal d’influences différentes pour obtenir un Metal moderne. Il n’en fallait pas plus pour vouloir en savoir plus. Interview…
La sortie de votre EP “Butterfly Effect » a dû être un peu chamboulée avec le confinement/déconfinement, comment avez-vous géré la situation ?
Effectivement, je pense que cette situation a chamboulé les plans d’un peu tout le monde. L’EP étant annoncé pour le 24 avril, nous avions déjà prévu nos sorties à venir. On peut donc dire que l’on s’en est bien tiré. Paralyzed, notre premier single est sorti le 20 Mars lors de la première semaine de confinement, alors même que le pays tout entier était « Paralysé ». C’était donc un bon timing si on peut dire. Puis est venu le titre Butterfly Effect le 10 Avril et enfin l’EP. Notre seul grand regret est de ne pas avoir pu faire notre premier concert le 25 Avril.
Cet EP est sorti en Avril, qu’est-ce qui vous le plus surpris ou étonné parmi les premiers retours ?
Personnellement, j’ai eu beaucoup de retours positifs de mes proches dont beaucoup qui écoutent peu ou pas du tout de metal. Nous avons reçu également plusieurs chroniques et critiques objectives, constructives mais toujours positives. C’est très motivant et ça donne vraiment envie de continuer dans cette lancée et de donner le meilleur de nous-même.
Il s’intitule « Butterfly Effect », peux-tu nous en dire un peu plus ?
Butterfly Effect : l’effet papillon. Nous voulons faire passer le message que toutes nos actions ont des conséquences, « le battement d’ailes du papillon peut créer une tornade ». Le fait d’accumuler plein d’erreurs, qu’elles soient petites ou grandes sans vouloir y faire face. Je pense qu’il est important que tout le monde prenne conscience de cela.
Peux-tu aussi nous décrire ou expliquer les différents thèmes évoqués par les textes ?
Tous les textes de Vartan, notre chanteur, ont un rapport avec l’idée de fin (d’une époque ou d’un cycle par exemple) et de comment aborder ces situations. Cela peut être des sujets psychologiques, écologiques, politiques…. Butterfly Effect par exemple, ce morceau alerte que l’Homme du fait de son égoïsme est en train de courir à sa propre perte.
Comment s’est passé la composition des morceaux et l’écriture des textes ?
Les textes ont été écrits par Vartan et la musique vient de nous tous. Une grande partie des riffs viennent de Ludo notre guitariste, et nous avons ensuite chacun apporté notre pierre à l’édifice. Nous avons réalisé les maquettes avec le matériel à notre disposition et ce jusqu’à leur enregistrement final.
Comment décris-tu le style de musique que vous produisez ?
Nous faisons du metal au sens large du terme, nous aimons voyager entre différents univers et ce sera d’autant plus vrai avec notre album à venir. Nos influences sont variées : metalcore, trash, néo metal… mais nous ne voulons pas nous limiter à certains courants particuliers.
Nous aimerions que notre musique puisse toucher tout le monde, même les gens qui n’écoutent pas de metal à la base.
Et comment avez-vous enregistré cet EP ?
Nous avons enregistré chez Romain Saule, ingé son et également l’une de nos connaissances. Nous sommes naturellement tournés vers lui notamment par a connaissance que nous avons de son travail. En plus d’avoir retransmis ce que nous voulions, il a été force de proposition pour sublimer notre EP. Un grand merci à lui.
Vous avez également produit une reprise de SLIPKNOT, pourquoi ce choix ?
La reprise de Snuff était une initiative de Vartan. Tous au sein de Despite the End avons beaucoup d’estime pour Slipknot qui est de fait l’une de nos principales influences. Corey Tailor est pour nous un excellent chanteur et la chanson Snuff le démontre parfaitement.
Vous semblez attaché à la structure « My Ouai ! » (Une association qui œuvre pour l’éveil musical et artistique d’enfants atteints d’autisme ou handicapés.), peux-tu nous en dire plus ?
MyOuai est une association à l’origine de Jean-Michel Kampf et de Karoline YORGANCIYAN, la sœur de Vartan. Le tremblement du 7 décembre 1988 en Arménie a incité de nombreuses familles issues de la diaspora Arménienne en France à accueillir des enfants et adultes en situation de handicap. Depuis toujours, la famille de Vartan a fortement baigné dans la musique. L’éveil artistique et musical est donc un excellent moyen de fédérer et de panser les plaies de l’histoire. Voilà l’objectif de MyOuai dont la cause est également très importante pour Despite the End.
Vous avez une Release Party le 10 Octobre au Gibus, d’autres dates à annoncer ?
Nous serons le 10 Octobre accompagnés de nos amis de RapturFarm et de Ianwill avec qui nous sommes très heureux de pouvoir partager la scène. D’autres dates seront à suivre mais n’ont pas encore été annoncées.
Quels sont vos objectifs pour les prochains mois ?
Nous tournerons le clip de Paralyzed à la fin Août de cette année. Cela aurait dû être fait plus tôt, mais la crise sanitaire nous a contraints à repousser ce projet que nous comptons maintenir malgré tout.
De plus, nous venons de débuter la composition de notre album à venir. Cet album devrait sortir à l’automne 2021 dont plusieurs singles sortiront par anticipation.
Pour finir, je tiens à vous remercier du temps que vous nous accordez. J’espère que vous prendrez autant plaisir à nous lire que nous à vous écrire.
Plus d’infos: https://www.facebook.com/dteoff/