Live Report : Sum 41 et Zebrahead au Zénith (Paris)
Nouvelle année, nouveaux concerts, et nouveaux reports ! Pour ce premier concert de 2020, nous avons rendez-vous avec Zebrahead et Sum 41 au Zénith de Paris dans le cadre de la tournée Order in Decline Tour, promouvant le dernier album du même nom du groupe de punk rock mythique des années 2000. Cela sera la quatrième fois que nous les voyons en live, après deux dates en 2016 (au Trianon et à Rock en Seine) et au Hellfest l’an dernier. Pour ce concert, nous sommes en compagnie de Geoffrey, acolyte rencontré au Hellfest et qui nous avait déjà accompagné lors du concert de Rammstein (Live Report à lire en suivant ce lien).
L’ouverture des portes étant indiquée sur le billet à 19h, nous supposons que Zebrahead commence à 20h (comme ce fut le cas lors des autres concerts de la tournée). Malheureusement, le Zénith ouvra ses portes à 18h, avançant tout le programme de la soirée, et sans réellement prévenir. C’est dommage, car le Trianon, lors du concert de Machine Head, avait aussi avancé l’horaire, mais avait envoyé un sms aux détenteurs de tickets pour prévenir de ce changement. En outre, n’étant pas de grands habitués du Zénith, nous nous trompons de route et nous nous rendons compte de cela en apercevant le Zénith de loin, et entendant déjà le son de Zebrahead résonner. Nous arrivons enfin au Zénith sur les coups de 20 heures, et la galère n’est pas finie : on nous refuse l’accès en fosse, car apparemment trop remplie, et on nous dirige vers le haut des gradins, en nous disant de nous installer là. Il en est hors de question, pour nous, un concert se vit en fosse et dans la sueur. Nous redescendons, pour voir que cette fois-ci l’accès fosse est condamné, avant de retourner en gradins, de redescendre, et finalement de réussir à trouver un passage vers la fosse en prenant un accès aux gradins et en descendant le seul escalier non surveillé. Nous avons durant ce temps loupé l’intégralité du show de Zebrahead, hormis Falling Apart, que nous avons distingué pendant nos mésaventures. Cela sera pour une prochaine fois, merci le Zénith !
Durant l’entracte, nous décidons d’aller faire un petit tour au merch (parce que maintenant l’accès fosse est de nouveau ouvert, ce n’est à rien n’y comprendre). Le merch est somme toute assez classique, mais les designs sont plutôt jolis, et mention spéciale au maillot de hockey aux couleurs du groupe (plus précisément du premier logo du groupe), vraiment très beau, mais pas donné (120 euros tout de même) : cependant, Geoffrey craqua son PEL pour se le procurer, et nous ne pouvons cacher notre jalousie concernant ce très bel objet !
Toutefois, retour au concert : après un medley habituel de différents classiques du rock et metal, les lumières s’éteignent, la sono diffuse la bande son d’Edward aux mains d’argent, et à 20h40, les canadiens montent sur scène sur le nouveau Turning Away, qui fait son petit effet, mais beaucoup moins que le morceau suivant, The Hell song, qui fait chanter et danser la fosse. Motivation avec des jets de fumée, avant que The Bitter End, très métal, et Over My Head, bien punk comme il le faut, ne se fassent entendre.
Le public est assez jeune dans l’ensemble, beaucoup de filles sont présentes (c’est assez rare pour le souligner), bien que l’on note beaucoup de trentenaires (en même temps, le groupe a désormais une vingtaine d’années d’existence). Toutefois, depuis The Hell Song, le public est assez calme, cela ne bouge plus énormément dans le pit, malgré le We’re to Blame et son SA-CRI-FICE qui fait normalement mouche, mais pas ce soir. Ce n’est pas la semi-balade War qui va réchauffer le pit (un choix assez surprenant d’ailleurs de la part des canadiens), mais, cependant, Out For Blood va se charger de remettre les pendules à l’heure, et nous voyons véritablement la fosse s’exciter lors de ce morceau. The New Sensation se charge de continuer à électriser la fosse, avant un Walking Disaster, toujours très plaisant en live, dont la première partie fut marquée par les flashs de téléphones et briquets allumés, avant que Deryck Whibley, frontman de la bande, nous conseille de ranger tout ceci : en effet, la seconde partie du morceau fut remplie de pogos, à notre grande surprise.
La tension retombe un peu sur With Me, avant que Deryck nous rappelle que nous fêtons les 15 ans de l’album Chuck, dont est issu No Reason, qui prendra la suite et fera remonter immédiatement la température. Fake My Own Death verra les majeurs du public se tendre à la demande du frontman, avant que la fosse ne s’excite de plus belle sur A Death In The Family, qui est selon nous un des meilleurs morceaux récents du groupe.
Surprise, nous avons Tom Thacker, second guitariste de la bande, qui vient jouer quelques notes de synthé, pour introduire un Screaming Bloody Murder assez rare ces derniers temps, et qui remotive une nouvelle fois la fosse, qui a drastiquement changé d’attitude entre le début du show et maintenant. Underclass Hero vient prendre le relai, avec une pluie de ballons tombant sur le public, et l’un d’entre eux se fera éclater par Deryck avec le manche de sa guitare !
Changement d’ambiance pour The People vs… qui verra le décor scénique changer pour laisser apparaitre une vision du Canada sous les flammes, surplombée par une tête de démon gonflable géante, à l’image de ce que le groupe proposait ces dernières années, mais avec un squelette. Notons d’ailleurs que nous avons droit aux plus gros pogos du concert jusque-là sur ce titre. Makes no Difference vient ravir les fans les plus anciens, avant que Deryck ne prenne la parole pour remercier le public, avant de nous faire écouter l’hymne canadien selon lui : il s’agit évidemment de Fat Lip, voyant le pit se déchainer et dont les paroles sont reprises d’une seule voix par le public. Nous sommes sûrs que tout le parc de la Villette à entendu le refrain ! Enfin, pour conclure, c’est Still Waiting qui vient une nouvelle fois retourner la fosse, et prendre la palme du plus gros « bordel » dans le pit du concert !
Les lumières s’éteignent, avant que le groupe ne remonte sur les planches pour une reprise de We Will Rock You de Queen, qui verra la fosse se mettre à genoux, mais malheureusement faire n’importe quoi, en ne se relevant absolument pas au bon moment : dommage pour ce pétard mouillé ! Néanmoins, In Too Deep viendra rattraper le coup, en faisant sauter la fosse comme un seul homme, et qui verra pas mal de slammeurs profiter de ce qui semble être le dernier morceau. Toutefois, nous avons de la chance, car Deryck et ses potes interpréteront (Deryck seul, face à un piano mis sur scène dans un premier temps, puis l’ensemble du groupe) un Never There dispensable, mais comme ce fut un bonus, nous ne cracherons pas dessus ! 22h25, fin du concert, une bonne heure quarante, un son correct (bien que de temps en temps, la batterie de Franck Zummo et la basse de Jason McCaslin écrasaient un peu le mix), un light show très correct, des musiciens en forme, et un public s’étant réveillé suffisamment tôt pour faire oublier sa timidité lors des premiers morceaux : pas de doute, Sum 41 reste une valeur sure en live, surtout avec le virage plus métal pris depuis le retour de Dave Baksh à la guitare lead. Une très bonne façon de commencer l’année 2020 donc ! Merci messieurs, et vive le Canada !
Live report Sum 41 et Zebrahead @Zénith Paris 17/01/2020
Un commentaire sur “Live Report : Sum 41 et Zebrahead au Zénith (Paris)”