Live Report : Warmup Hellfest au Zénith (Nantes)

Live Report : Warmup Hellfest au Zénith (Nantes)

Encore une fois l’adage « en avril ne te découvre pas d’un fil » se vérifie jusqu’au mardi 30. Alors pour remédier à cette météo morose, la team du Hellfest a donc décidé de réchauffer l’atmosphère de 14 soirées de ce mois d’avril avec le W4rm Up 7our. Retour sur ce dernier show, très chaud, tout feu tout flamme.

C’est au Zénith de Nantes que revient naturellement l’honneur de clore cette édition 2019. Au programme musical s’ajoutent un concours de air guitar afin de gagner des pass 3 jours, un stand pour se faire tirer le portrait ou bien encore du merchandising. Tout cela pendant les changements de plateau durant lesquels des aftermovies du Hellfest seront également diffusés.

Pour démarrer cette soirée, très attendue par les aficionados du Hellfest, Princesses Leya. L’histoire commence par 4 musiciens qui décident de former un groupe de metal pour conquérir le Hellfest. Mais les membres du groupe n’ont clairement pas la même vision de la musique : Dédo, metalleux autoproclamé « le prince des ténèbres » s’oppose à Antoine Shoumsky, amateur de pop acidulée, qui lui, rêve de faire l’Eurovision. Une sorte de comédie musicale avec des reprises et des sketchs qui parfois peuvent reposer la question du « peut-on rire de tout »… Un bon début de soirée.

Puis on enchaine avec les Marseillais de Dagoba. Mes voisins de concert sont bien synchronisés avec le groupe, en effet le headbang démarre dès le premier accord. Et le public se veut un peu plus remuant que sur Princesses Leya ce qui semble également logique. Un live classique qui couvre plusieurs albums, et qui reste efficace.

Visiblement bien remis de notre dernière rencontre 15 jours auparavant, les Tagada Jones entrent dans l’arène (nldr: Live Report du Festival « On n’a plus 20 ans à lire en suivant ce lien). La foule semble prête à en découdre une nouvelle fois. Pour les croiser régulièrement ces derniers temps, ce qui est plaisant avec eux, est le plaisir évident qu’ils prennent à jouer et que Niko sait transmettre au public. L’ambiance dans la fosse gagne quelques degrés supplémentaires, avec : Envers et contre tous, Zéro de conduite, La peste et le choléra, Yech’ed mat, Instinct sauvage, Pertes et fracas, Vendetta, Vendredi 13, Je suis démocratie, Mort aux cons… Les flammes annoncent la fin du set, et vu la chaleur qui règne, il est temps de boire une petite bière entre amis, avec modération, bien évidemment.

Mais maintenant, place au furieux de Mass Hysteria, et cela faisait un petit moment que je n’avais pas croisé leur route, ce qui ne m’inquiète pas outre mesure. MH fait partie des groupes qui donnent envie d’aller dans une salle de concert. Tout comme Tagada Jones, Mass Hysteria est présent depuis plus de 20 ans dans la place pour nous ravir les « esgourdes ». A peine le temps de Reprendre mes esprits, puis s’enchaine Vae soli !, Une somme de détails, l’excellent Positif à bloc, Arômes complexes, Nerf de bœuf, Chiens de la casse, Plus que du métal, Contradiction, Furia. Et une grosse baffe, une…

On termine avec les locaux du moment, Ultra Vomit. Alors comme nous l’avons déjà dit lors de nos dernières rencontres avec les Nantais, le show est rodé, aucun souci à ce niveau et la participation du public ne trompe pas : il répond présent, appréciant les parodies du groupe. On ne va pas se mentir, la setlist reste des plus classiques: Looney tunes theme, Fort boyard theme, Darry Cowl Chamber, Les bonnes manières, Un chien géant, E-tron (digital caca), Je ne t’es jamait autans aimer, Calojira, Takoyaki, Jésus, Quand j’étais petit, Kammthaar, Evier metal. Mais finalement, on se laisse prendre au jeu.

Voilà ! Cette soirée se termine. C’était une bonne occasion de se retrouver entre amis avec une ambiance Hellfest dans l’air et la déco. Cela fait déjà du bien et nous avons finalement tous très hâte de nous retrouver en juin prochain pour le Hellfest. Merci à toute l’organisation pour cette accréditation et surtout cette énorme fête.

 

 

 

 

 

Frédéric Bertrand

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