Retour sur le Samedi 17 Juin au HELLFEST 2017

Retour sur le Samedi 17 Juin au HELLFEST 2017

Fred BERTRAND revient sur la deuxième journée qu’il a vécu lors de cette édition 2017 du HELLFEST. Une deuxième journée encore plus intense, mais comme toujours à Clisson, la capitale de toutes les musiques enragées !

Dormir cinq heures c’est un luxe  sur ce type d’évènement, alors après une longue nuit de repos et une bonne douche. C’est reparti pour la deuxième journée au Hellfest, qui sera plus chaude que la précédente et je ne parle pas que de la programmation vous vous en doutez.

Pour débuter du bon rock bien lourd avec Phil Campbell and the Bastards Sons. On ne présente plus Phil Campbell venu si souvent en terre Clissonnaise avec Motörhead. Qui était également présent l’an passé pour rendre hommage à Lemmy devant la statue lui rendant hommage dans la Warzone. Si le public semble apprécier le début du set, il se réveille franchement quand Neil Starr entame  Ace of Spades et Killed by Death. Finalement quel plaisir de revoir Phil Campbell sur scène.

Contrairement à une majorité de gens sous la valley. Je ne cherche pas à me cacher du soleil mais bien à prendre une bonne dose de doom avec les chicagoans de Bongripper. Pour un photographe l’absence de micros sur scène est appréciable. Mais tout de même le manque d’interaction avec le public peut être un peu mal vécu. Malgré tout, les amateurs du genre savourent la prestation.

Un passage rapide devant Ereb Altor puisqu’ils se trouvent sur le chemin qui mène devant la mainstage ou se produit Ugly Kid Joe. Le groupe prend plaisir à jouer et le fait bien. Ils pourront sortir de scène avec le sentiment du devoir accompli.

Retour dans les seventies avec Blood Ceremony, mélange surprenant à base de clavier et de flûte traversière. Le son qui, bien souvent, est très bon sous la Valley ne restera pas le meilleur du weekend pour ce live malheureusement. Malgré tout, ce changement d’univers fait du bien.

Pour cette session, n’ayant toujours pas acquis le don d’ubiquité je vais assister au début de concert de Dee Snider. Présent l’année dernière avec Twisted Sister pour la tournée d’adieu, il pallie cette fois au désistement de WASP. Même si le frontman a toujours une tendance à causer un peu trop entre les morceaux. Ses fans sont présents et apprécient autant les morceaux du projet solo que ceux de TS comme We’re Not Gonna Take It, I Wanna Rock

Puis, rendez-vous avec les bordelais de Mars Red Sky. Julien Pras (guitare), Jimmy Kinast (basse et chant) et Mathieu Gazeau (batterie) nous jouent un rock qu’ils considèrent plus psyche que stoner et en toute franchise, ce n’est pas la case qui est importante mais la musique. Et elle est plutôt bonne si l’on en juge l’heure de passage à 17h40 contre 10h30 en 2014. Une notoriété grandissante et amplement méritée, j’aurais aimé un peu plus de lumière pour les photos mais ça, ce n’est qu’un détail.

Le public est massivement présent pour l’arrivée de Trust. Et surtout on le sent déjà conquis. Bernie, bob vissé sur la tête et Nono font le show sur l’avancée de la scène pendant que les autres musiciens plus statiques assurent bien le boulot. Et pour une fois nous entendons anti-social par Trust et non Anthrax et pour les festivaliers l’engouement sera le même: pogos et slams à volonté. Un passage qui ravi les fans.

Comme à son habitude Airbourne retourne la foule devant la mainstage. Airbourne sur scène c’est toujours un grand moment de rock’n’roll. Même si la recette ne change pas, elle est bien rodée et surtout elle plaît à son auditoire.  Joel O’Keeffe incontrôlable à souhait, avec l’incontournable ouverture de bières sur le crâne,  solo de guitare à plus de 20 mètres du sol rien de neuf finalement. A part bien sûr l’arrivée de Harri Harrison qui remplace David Roads et qui s’est parfaitement intégré à la formation Australienne.

Avant de rejoindre la warzone un crochet rapide pour shooter Pain of Salvation. Puis il est temps de rejoindre Agnostic Front, Vinnie Stigma entre sur scène arborant un grand sourire et un tee-shirt MadBall. Les légendes du hardcore New-Yorkais ont pris visiblement énormément de plaisir à jouer, le public quant à lui a tout donné durant le set. On comprend mieux la présence des sauveteurs en mer lorsque l’on voit la marée humaine déferler aux crashs barrières.

Et pour finir cette deuxième journée en beauté, du bon vieux trash avec Kreator. Une jolie scène, des effets pyrotechniques et les « cotillons » en début de set. Les allemands de Kreator nous servent surtout un set réussi et puissant. Si les années passent, elles n’ont pas d’emprise sur la voix de Miland particulièrement en forme ce soir. On ne pouvait espérer mieux pour clore cette deuxième journée. Même si je ne cacherai pas ma déception d’avoir dû faire le sacrifice de ne pas assister au show de Suicidal Tendencies. Mais c’est aussi ça le Hellfest, des choix parfois difficiles.

 

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Frédéric Bertrand

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