Live Report : D.R.I. au Gibus Club (Paris)
Alors que la veille il était sur la WARZONE au HELLFEST, D.R.I., la légende du Crossover, était en ce Dimanche 18 Juin au Gibus Club pour un concert intimiste mais puissant.
En effet, la petite salle du Gibus qui était pourtant pas mal remplie, semble bien dérisoire après le passage sur la WARZONE qui donnait d’ailleurs une autre dimension au combo originaire de Houston au Texas.
Sans reprendre la même setlist que la veille, c’est tout de même les classiques que va nous jouer D.R.I. ce soir, avec notamment les excellents « Couch Slouch » ou encore « Violent Pacification ».
Spike Cassidy, le guitariste du groupe, ne tient pas en place, et passe son temps à rôder sur la scène à la recherche d’un nouvelle proie. Il gratte les cordes avec énergie et s’approche de la fosse pour mieux en ressentir l’énergie. Harald Oimoen, à la basse reste dans son coin alors que le batteur Rob Rampy martèle ses fûts avec la plus grande force possible. Kurt Brecht, le frontman, quant à lui, fait les cent pas devant la scène, et chaque cri pousse le public dans ses retranchements.
Le public présent en cette soirée bien chaude à Paris, puisqu’on a quand même eu 33°, ne se gène pas pour pogoter et salmmer un peu partout faisant encore une fois, grimper la température qui commence à faire roussir l’ensemble des fans. Mais peu importe, jusqu’au dernier morceaux tout le monde s’en donne à coeur joie. Les fans n’hésitent pas non plus à chanter et se faire entendre, souvent par dessus la sono et particulièrement lors du bien connu « I win You Lose » tiré de l’album « Crossover » de 1987.
A la fin du concert, Kurt Brecht reprend le stand qu’il tenait pour vendre le merchandising du groupe et discuter avec les fans. Il signe des autographes, accepte les selfies, une bonne ambiance bien trop rare dans nos concerts modernes.
Une nouvelle fois D.R.I. aura produit un concert ultra énergique, replongeant son public dans les années 90, à un moment ou le Crossover était un style connu de tous et promettait beaucoup.