Chronique : DARKEST HOUR – Godless Prophets & The Migrant Flora
Et voici le 9ème album de DARKEST HOUR intitulé « Godless Prophets & The Migrant Flora » bientôt dans nos bacs, il est donc temps d’en parler ! DARKEST HOUR a toujours su mélanger de vraies mélodies avec une voix hyper violente, se positionnant souvent à l’opposé de la tendance globale d’une voix chanté sur une musique agressive. Même si je vous l’accorde le résultat est tout aussi agressif et percutant. Il était donc également important de savoir si ce nouvel opus allait suivre la même recette. C’est parti !
Pour cet album, le groupe avait choisi le crowdfunding et a su interagir avec ses fans tout au long de la production jusqu’à la sortie de l’album. Donnant des titres en avant-première et surtout en gardant un contact direct, honnête et franc sur ce qu’il se passait pour le groupe et au sein du groupe via des messages ou des vidéos. Car c’est aussi une des qualités du groupe, une disponibilité et une franchise qui font de DARKEST HOUR un groupe honnête vis-à-vis de ses fans.
Mais revenons-en à ce nouvel album « Godless Prophets & The Migrant Flora », un titre qui d’ailleurs n’est pas forcément évident à retenir, composé de 12 titres et qui sans trahir l’esprit du groupe, offre quelque chose de plus direct et peut être encore plus agressif que par le passé. On retrouve néanmoins le charme de ces mélodies endiablés qu’à toujours su produire DARKEST HOUR et qu’on retrouve aujourd’hui avec des titres comme « This is the Truth » ou encore « None of this is the Truth ». Mais certains titres sont donc plus durs mais sans être moins raffinés pour autant, et toujours avec cette complexité que le groupe a mis en avant avec ses précédents opus, comme « The Flesh & The Flowers of Death » ou encore « Those Who Survived ».
Cette complexité va demander plusieurs écoutes avant de vous pemettre de capter toutes les nuances de l’album et comprendre tous les arrangements. Sans aller dans la démonstration technique, l’album n’est pas forcément ultra facile d’accès mais d’écoute en écoute on apprivoise la bête pour en comprendre toutes les subtilités qui se cachent un peu partout dans « Godless Prophets & The Migrant Flora ». La qualité de production permet une nouvelle fois au groupe de bien passer ses mélodies et ses soli, car pour DARKEST HOUR, la clarté du mixage et la puissance du son, sont deux éléments importants pour justement bien profiter des subtilités évoquées précédemment.
On appréciera également le break musical que représente le titre « Widowed », en plein milieu de l’album et qui introduira parfaitement le titre suivant « Enter Oblivion » à la fois sombre et pesant. L’album se termine par l’ultra percutant et accrocheur « In the Name of Us All » un metal aux influences nordiques, et « Beneath It Sleeps » qui ne fait pas non plus dans la dentelle et qui garde bien l’esprit DARKEST HOUR et surtout ses mélodies.
TRexSound Rating:
Track Listing:
01. Knife In The Safe Room
02. This Is The Truth
03. Timeless Numbers
04. None Of This Is The Truth
05. The Flesh & The Flowers Of Death
06. Those Who Survived
07. Another Headless Ruler Of The Used
08. Widowed
09. Enter Oblivion
10. The Last Of The Monuments
11. In The Name Of Us All
12. Beneath It Sleeps
Line up:
John Henry – Chant
Mike Schleibaum – Guitare
Michael « Lonestar » Carrigan – Guitare
Aaron Deal – Basse
Travis Orbin – Batterie
Extraits:
Retrouvez DARKEST HOUR sur le web:
https://www.facebook.com/DarkestHourDudes/
http://officialdarkesthour.com/